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Myriam Blal - Content Creator

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Du contenu authentique

Aktualisiert: 10. Dez. 2017

Epiosde 4: mon petit grain de sel


Une chose est sûre, ma visite à la ferme m’a bien remis les pieds sur terre. Le filet a bien fait partie d’un tout avant d’atterrir dans mon assiette!


À force de voir défiler les saucisses, les steaks et les cuisses de poulet, on en oublie d’où viennent ces produits et de comment ils sont fabriqués.


En déambulant entre les rangées de boeufs prêt pour l’abattoir, j’ai tout de même un petit frisson dans le dos, une certaine empathie qui émerge pour les êtres vivants qui me font face.


Cette image me réconforte dans mon idée de base : il faut cultiver la gourmandise de la variété !


J’apprécie beaucoup la viande, mais j’ai appris qu’il fallait comme toutes les bonnes choses, la consommer avec modération. Non seulement, pour en garder le plaisir, mais également pour pouvoir s’offrir de la viande de qualité, respectant de préférence un label tel que le Bio.


La qualité locale avant la quantité !  


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Aktualisiert: 10. Dez. 2017

Episode 3: le fourrage


Combien de la nourriture que l’on donne à nos élevages viennent de Suisse?

Et bien, malgré la petit taille de notre agriculture, c’est bien 86% du fourrage dont ont besoin nos élevages qui sont produits sur le sol helvétique!


Le reste est importé principalement du Brésil, des pays de l’Est et de nos voisins : la France, l’Allemagne et l’Italie.


«La Suisse produit elle-même 86% du fourrage pour ses animaux de rente, notamment grâce à la surface herbagère étendue et à la valorisation de nombreux sous-produits issus de la transformation de denrées alimentaires. Les 14% d’aliments pour animaux importés sont surtout des céréales et du soja.»


Niklaus Neuenschwander

Office fédéral de l’agriculture OFAG, responsable du secteur Produits animaux et élevage


Quelle est la différence entre le fourrage suisse et étranger?

Le point principal c’est l’interdiction stricte en Suisse de l’utilisation d’hormones et d’antibiotiques visant à obtenir de meilleurs rendements. Même la Confédération vient y mettre son petit grain de sel : en effet, les aliments sont sévèrement contrôlés et ne peuvent contenir ni organismes génétiquement modifiés, ni farines animales.


De plus, pour des raisons topographiques, la grande majorité de la surface agricole helvétique ne convient pas aux cultures. Par contre, le climat pluvieux fait pousser des herbages d’autant plus généreux qui se trouvent être une base précieuse pour la production de viande, de lait et de fromage, des aliments-phares de notre gastronomie suisse.


Et ça aide vraiment l’environnement tout ça?

Disons que que l’industrie des aliments pour animaux transforme de grandes quantités de sous-produits de l’industrie agro-alimentaire en fourrage. Que ça soit les surplus ou déchets des cultures de graines oléagineuses, de sucre ou encore le petit-lait de la fabrication de fromage ou les épluchures issues de la production maraîchère, la réutilisation de ces produits apporte sa contribution à la réduction du gaspillage alimentaire.


La recette au prochain épisode...

Dossier de Viande Suisse

Aktualisiert: 10. Dez. 2017

Episode 2 : Conditions d’élevage


Saviez-vous que la loi suisse sur la protection des animaux fait partie des plus sévères au monde?


En effet, M.Jörger de l’Office Fédérale de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires explique que la Suisse se trouve dans la catégorie “A” (source : Ranking API) en matière de protection animale, devant l’Italie et l’Allemagne qui se trouvent respectivement dans les groupes “C” et “B”.


Néanmoins, notre manque de clarté juridique sur la consommation de viande de chat nous fait parfois chuter en catégorie « B » sur d’autres indices de comparaison.


Et qu’en est-il des labels ?


En plus de cette base juridique plutôt au-dessus de la moyenne mondiale, les programmes d’incitation fédéraux ainsi que des labels privés, tels que « Bio », « Naturafarm », etc. exigent de respecter des normes supplémentaires afin d’améliorer le bien-être des animaux.


Ces exigences supplémentaires incluent selon les programmes des conditions telles que des étables à stabulation libre, le passage de la lumière du jour dans le hangar, l’accès à un pâturage, un minimum de jour en extérieur, etc.


M. Sciarra du Service de contrôle protection suisse des animaux PSA souligne toutefois qu’il considère les bases légales comme étant le strict minimum et dénonce le fait que les publicités et la communication soient faites sur la base d’élevages labellisés (« Bio » par exemple) et non pas avec des images provenant des fermes respectant simplement le standard légal.


Malgré cela, la Suisse régit tout de même par la loi les effectifs maximums autorisés par ferme, ainsi que les exigences minimales en matière de place. De plus, la très grande majorité des interventions douloureuses sur les animaux sont interdites chez nous contrairement aux autres pays ne serait-ce qu’européens. En effet, la plupart des exploitations sont familiales et basées sur une agriculture durable.


Que mange les animaux suisses ?


Bien qu’une grande majorité de notre surface agricole ne soit pas adaptée aux cultures, nos terres offrent de délicieux herbages qui sont utilisé pour le fourrage des ruminants. Il était très étonnant d’apprendre qu’un pays aussi petit que la Suisse était dans la capacité de produire 86% du fourrage dont elle a besoin.


De plus, les élevages de porc notamment permettent de réduire le gaspillage alimentaire des cultures de sucre, de céréales et de graines oléagineuses.


Plus d’informations sur le fourrage au prochain épisode…


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