Myriam Blal
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Myriam Blal
Manizales: 4 - 6 janvier
Se retrouver sur des routes de montagnes avec une dizaine de virages à la minute, dans un mini-bus conduit par un évident fan de Schumacher, j'adore!
J'évite d'ingurgiter quoique ce soit lors de la pause à mi-chemin et je passe la plupart du voyage les yeux fermés pour ne pas à voir le véhicule dépasser ses prédécesseurs dans des virages serrés à une vitesse tout sauf adaptée.
Finalement arrivée à Manizales, leur feria bat son plein: comprenez les rues principales remplies de stands à babioles et des scènes montées pour des artistes du coin.
Le plan est simple: visiter une production de café, puis continuer à descendre vers le sud.
Les plantes de café s'étendent sur des dizaines d'hectares à perte de vue. Alors que la guide nous raconte toute la création du café, du mythe de son origine en Ethiopie à son exportation, en passant par ses espèces différentes, son niveau de torréfaction en fonction du pays acheteur, etc., je regrette vraiment de ne pouvoir apprécier ce breuvage plein d'Histoire à sa juste valeur.
Je me force à en avaler une gorgée, mais son amertume me crispe la mâchoire. Si même le café 100% colombien promus dans le monde entier par le personnage de Juan Valdez ne me ravit pas, c'est que je suis probablement une cause perdue.
-.-
Myriam Blal
Cali: 6 - 8 janvier
Décidément, je ne décolle plus de cette ville! Après une nouvelle visite du quartier de San Antonio qui possède de très nombreuses possibilités pour aller manger, mais dans des restaurants hors-budget malheureusement, nous nous re-concentrons sur le nerf de la guerre: la salsa.
Accompagné de locaux autant que de nouveaux amis, notre groupe de douze personnes s'engouffrent dans le Living Club. Une décoration à faire mal aux yeux et des femmes-plastiques à n'en plus finir. Des faux seins, des faux arrières-trains, des fausses lèvres, des faux nez, enfin bref des poupées Barbie plus très fraîches qui tentent de coller au standard de beauté du pays.
Alors que la fête bat son plein, on nous explique qu'il y a une règle à suivre: les hommes des autres tables doivent demander la permission aux mâles de la nôtre pour danser avec la gente féminine sans quoi, cela peut mener à des épisodes de violence proportionnels à leur taux de machisme mal-placé.
Finalement, la soirée se terminera sur le même patio où j'ai commencé mon année avec les mêmes amis et la même bouteille de whisky.
La boucle est bouclée.
-.-
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