Si la “farniente” était une île, ce serait…

Samoa: 06-14 novembre

Être assise sur la plage la plus à l'est d'Upolu et regarder le soleil se lever sur la ligne de changement de date, c'est voir naître le jour avant le reste du monde, car c'est sur cette terre volcanique recouverte de champs de lave et donc particulièrement fertile que le soleil fait briller ses tout premiers rayons.

Avec ses deux îles principales: Upolu et Sava'ii, Samoa est une alternative idéale aux îles du Pacifique plus touristiques comme les Fidji surtout si on recherche un paradis encore intact ou presque de l'influence du tourisme de masse.

Quasi personne en a entendu parler, les plages ne sont pas recouvertes de corps rôtissant au soleil, les routes sont limitées à 40km/h et on a l'impression que le stress est un mot inconnu de la population.

Le vêtement traditionnel s'appelle le “lava-lava” et est une sorte de paréo qui est porté autant par les femmes que par les hommes.

Quand ils ne travaillent pas sur leur plantation, les Samoans se reposent à l'ombre des “fales”, sorte de huttes ouvertes ou jouent de manière impressionnante au billard, ainsi qu'au volley. Les “rook pools”, des piscines naturelles d'eau de source ou de mer, se retrouvent un peu partout sur les îles et consistent en un parfait point de rencontre.

Quelqu'un m'a dit que Dieu est partout, mais qu'il officie depuis Samoa, ce petit bout de paradis à l'autre bout du monde.

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Top 5 en Océanie

1. Meilleure vue: lors du skydive au-dessus de Taupo en Nouvelle-Zélande 2. Observation la plus impressionnante: les baleines au large de Brisbane en Australie 3. Plages les plus paradisiaques: au nord de Sava'ii à Samoa 4. Plus longue marche: Blue Montains près de Sydney en Australie 5. Meilleur petit-déjeuner: Luisa’s Chalet Lagoon a Sava'ii à Samoa

I’m a time machine!

Bogota: 16 - 18 novembre

Je monte dans le second avion, nous sommes le 15 novembre dans l'après-midi, j'arrive sur le continent sud-américain le même jour dans la matinée, je viens de remonter le temps.

Résultat: je ne mange plus, je ne dors plus, je suis perdue.

27h de transit et 21h de vol au total plus tard, je finis par m'écrouler sur une chaise dans un décor très sud-américain et, sur la table, mon premier petit-déjeuner colombien.

Je vois un chocolat chaud et un bout de fromage, jusque là rien d'anormal pour la Suisse que je suis, mais mes yeux s'écarquillent quand je comprend qu'on attend de moi que j'émiette le fromage dans mon cacao…

Moi qui croyait avoir à faire à un hommage à mon pays d'origine, je réalise que c'est là tout le contraire. Rien à voir avec les produits suisses par excellence, il s'agit simplement d'une tradition colombienne.

Manger son chocolat chaud à la cuillère avec des morceaux de fromages à moitié fondus au fond du bol… Pourquoi pas, ma foi, mais j'ai bien l'intention de classer cette expérience dans les évènements à caractère unique de mon voyage.

Enfin bref, mon séjour à Bogota se résumera malheureusement en une récupération de mon jetlag avec, en prime, la visite de la Cathédrale de sel et celle d'un restaurant sur trois étages renommé dans les quartiers chics de la ville.

Mais en quittant la famille particulièrement accueillante chez laquelle j'ai pu séjourné, je suis confrontée à la folie de la circulation.

Après quelques minutes sur les routes, j'observe mon chauffeur effectuer le signe de croix deux fois de suite… Très rassurant!

Mes doigts se crispent sur ma bouteille d'eau.

Après plusieurs heures de freinages soudains et d'évitements d'autobus, j'entend un bruit sourd sur ma gauche et le conducteur s'écrier “Ay Dios mio!”. Un motard vient de se faire éjecter de son véhicule par une camionnette.

Autant dire que j'étais à deux doigts de multiplier les signes de croix tout le long du trajet restant!

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