Sun, beach and fiesta!

Montañita: 17 - 21 janvier

Encore un lieu de débauche crée pour les touristes qui pourrait être n'importe où dans le monde au bord de la mer…

Le concept est basique: une plage remplie de corps rôtissant, de vendeurs ambulants et de surfeurs. La “ville” se compose d'un choix déroutant de restaurants, de stands et de bars. Une bonne dose de hippies se baladent avec des bijoux “fait main” qu'ils essaient de vous vendre à tous les coins de rue.

Enfin bref, une ambiance bonne enfant dans un village de surfeurs où tout le monde vient pour une seule chose: s'éclater - au sens large du terme !

-.-

35h de bus de l'Equateur au Pérou - J'aime pas !

Lima: 21 - 25 janvier

28h de bus!? Mon mojito de maracuya m’explose en bouche et gicle sur la majorité de mes voisins.

28h, c’est le temps qui était prévu de passer assise sur un siège-lit de la compagnie Cruz del Sur.

Sauf qu’en arrivant au terminal, le bus de 14h est plein et il nous faut trouver une alternative.

La solution porte le doux nom de CIVA et nous promet un voyage en première classe de Guayaquil jusqu’à Lima avec un service de cabine, des films DVD, du wifi et des sièges inclinables à 180’.

Quand le vendeur ajoute que nous ne partirons qu’à 21h le mercredi soir pour arriver le vendredi matin à 8h, je manque de m’étouffer une nouvelle fois. On ne parle plus de 28h de voyage, mais bien de 35h avec 15 min de trajet à faire à pied avec nos sacs sur le dos à cause d’un dégât naturel sur la route!

Malheureusement, il n’a pas d’autres possibilités, c’est ça ou rien.

Arrivée dans le bus, le “service de cabine” est un type nous amenant un “plateau repas” composé de chips et de biscuits secs. “Les DVDs” passe sur la petite télé de la première ligne donc de notre place, on entend rien du tout. Le “wifi”, y’en a pas. Et les sièges ne s’inclinent qu’à 160’. Seul point positif: on est sauvé de la partie à faire à pied !

Le bus entre au terminal où nous devons changer de véhicule. Le vendeur CIVA nous avait annoncé une attente de courte durée dans un salon VIP. On attendra 8h dans un salon avec des sièges plus ou moins confortables enfermé sans air frais. Merci le salon VIP, qui n’a d’exclusif que son nom!

À peine 15h plus tard, nous voilà enfin à Lima… C’est pas trop tôt!

-.-

Mission Machu Pichu

Cusco: 25 - 31 janvier

Le souffle court, je finis par atteindre mon hostel dans le centre ville de Cusco. On les sent quand même passer les 3400 m d'altitude quand on doit entamer l'ascension d'une ruelle en pente avec 15kg sur le dos.

Mais heureusement, les symptômes n'iront pas plus loin et nous nous lançons sans problème dans un tour de la région avec une panoplie de sites incas à visiter.

Les textiles, les temples du soleil, les bijoux et les cités incas, tout y passe. Une époque fascinante tant par sa richesse que par ses connaissances de la nature et des étoiles.

À peine le temps de se remettre de ces émotions, que nous sommes déjà en route pour le Machu Pichu.

6 heures de mini-bus, 2h de marche le long des rails du train, 5h dans les bains termaux, 6h de sommeil et 30min de bus plus tard, nous voilà face aux fameuses ruines de la cité inca du Machu Pichu au milieu de nulle part.

Si on fait abstraction des centaines de touristes et de l'organisation complètement chaotique, on est très proche de ce qu'on peut voir à la télé.

Des ruines entre deux montagnes: le Wayna Pichu et le Machu Pichu.

Comme le trajet n'avait pas été assez éreintant à mon goût, je me suis lancée dans l'ascension de la montagne du Machu Pichu: 3h pour l'aller et retour sur un chemin escarpé constitué uniquement d'escaliers.

Couverte de sueur et hors d'haleine, j'observe les ruines qui semblent si petites vues d'en haut…

Maintenant, j'ai le sentiment d'avoir atteint mon objectif du Machu Pichu: loin de la foule, loin du bruit de appareils photo, loin des guides touristiques multilingue, juste avec la cité à mes pieds.

-.-