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Myriam Blal - Content Creator

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Du contenu authentique


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Le dimanche est en général un jour de détente, occasion par exemple de pratiquer ses petites passions du dimanche. Quand ce n'est pas écrire, lire, dessiner ou encore préparer un « Abendessen » pour mes proches, aller au restaurant fait partie de mes « passe-temps » préférés. Quel bonheur quand un ami et moi avons décidé de faire des restaurants, notre tradition du dimanche à Berlin! Alors depuis plus de trois mois, nous allons religieusement chaque dimanche dans un restaurant différent en essayant de quadriller une vaste étendue de quartiers berlinois.


Au début, nous avions également une tradition d'aller dans un musée chaque jeudi, parce que les musées d'État sont « kostenlos » (gratuit) dès 18h le jeudi soir. Sauf que tous les musées les plus intéressants sont privés et chers donc cette tradition est vite devenue obsolète et les visites culturelles sont devenues occasionnelles. Nous avons tout de même visiter une bonne partie du musée Juif qui est extrêmement vaste, le fameux musée Tussauds, le musée Beate Uhse qui est relativement vide le jeudi soir, le mini musée d'Anne Frank, le très bon musée du Mur au Checkpoint Charlie et enfin le musée national d'Histoire. Il ne reste plus que les musées artistiques et nos visites culturelles seront complètes. Mais revenons à notre réelle tradition.


Chaque semaine, je sélectionne un restaurant en essayant de varier les cultures culinaires et le dimanche soir, après n'avoir quasi rien mangé de la journée dans l'attente du repas clé de la semaine, nous nous régalons de mets d'un peu partout dans le monde. Nous avons bien dû faire un petit tour du monde depuis tout ce temps. Entre les sushis japonais, les rodizios brésiliens, les mets orientaux, les tapas espagnoles, les délices indiens, les tortillas mexicaines, les plats au lait de coco asiatiques et l'incontournable cuisine allemande, tout y est passé. Lors de notre expédition pour goûter la cuisine allemande, nous étions relativement anxieux quand à la lourdeur et le goût des mets. Car après avoir passé nos six premières semaines à nous nourrir à la « mensa » de l'université, nous pouvons affirmer que les Allemands adorent les schnitzels et tout ce qui est pannés de manière générale.


La cafétéria, « Mensa » en allemand, est immense et à des stands multiples de soupes sucrées ou salées, de salades, de sandwichs, de « McMensa » (avec les fameuses saucisses accompagnées de frites), de plats aux prix variants entre 1 et 5 euros et finalement aussi un stand de dessert. J'ai d'ailleurs souvent fait le choix de prendre un bon gâteau à trois étages pour accompagner ma triste salade.


Un jour, je m'étais même risquée à prendre une crêpe. Quelle ne fut pas ma surprise de voir la dame chargée de sa préparation plonger plus de cinq fois la spatule dans le pot d'huile et badigeonner ainsi ma crêpe de tous les côtés. Autant dire que je n'ai plus rien pu avaler de la journée! Mais heureusement, pour en revenir à ce fameux dimanche, j'avais choisis de réserver une table dans un restaurant très bien noté sur les différents sites Internet dédiés aux restaurants berlinois et avais remarqué une formule très pratique à savoir des « tapas allemands » à choix. C'est-à-dire un assortiment de 6 ou 9 mini plats allemands, donc d'autant moins de chance de finir avec un estomac plein à craquer de schnitzels. Tout a très bien commencé, un petit restaurant chic et « cosy » dans le quartier de Charlottenburg, décoré dans le style traditionnel mais tout en restant moderne. A notre arrivée, le serveur dépose deux verres de bière en guise de bienvenue.


Le pain présenté avant le repas est excellent, la soupe tomate-orange en entrée est très bonne et quand arrive ma rangé de neuf tapas à l'allemande, j'atteins le summum de la satisfaction. A part la mini « currywurst » que je ne peux pas me résoudre à finir, tout me plaît. Derrière nous, deux hommes d'un certain âge et à l'accent fortement suisse allemand jouent aux échecs. Le repas continue avec le dessert qui arrive sous forme de trois petites tapas et nous avons même le droit à un petit verre de digestif à la pomme pour faire passer ce merveilleux repas. C'est à peu près à ce moment là que je vois quelque chose bouger sous la table du fond de la pièce. Une souris!


Certes, toute petite avec de grandes oreilles rondes, une vraie souris de Disney, mais une souris dans la salle à manger du restaurant si chic, si bien noté, si bon! Mi-amusés, mi-interloqués, mon ami et moi suivons les déplacements très rapides de la souris le long des murs du restaurant. Alors que le serveur vient nous déposer l'addition, il sourit et nous demande si nous regardons la souris. Oui, dit-il, elle vient de la poutre là-bas dans le coin. Puis, retourne à son travail comme si de rien était. Apparemment avoir des minis-visiteurs dans un restaurant servant des minis plats allemands, ce n’est pas considérés ici, comme un mini-accros au code d'hygiène de la restauration. Et si le reste de la famille de ce mini visiteur avait fait des rondes dans la cuisine pendant l'élaboration de mes petites tapas?!? Il ne reste qu'à espérer que la cuisine est équipée de quelques chats empêchant aux souris de danser parmi les casseroles.

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“Exotique”, “jeune et jolie”, “diplômée”, “ambitieuse”, “engagée”, “célibataire” et… “féministe”, tant de tares en un seul corps !


Pourtant, je ne suis pas lesbienne, ni haineuse envers les hommes. Je ne pense pas que les femmes soient supérieures aux hommes, ni qu’ils soient nos oppresseurs. Je ne crois pas non plus qu’une femme libérée soit une femme ni trop couverte, ni trop dévêtue.


Je suis féministe par défaut, parce que même si ce terme est stigmatisant et sous-entends par son étymologie que c’est “une truc de bonne femme”, il reste l’adjectif le moins “faux” pour qualifier mon état d’esprit.


Ce qui me dérange dans ce mot, c’est qu’il appuie la dichotomie entre “femme” et “homme” et suppose un rapport de force entre les deux sexes. L’autre jour, une amie me disait : je n’arrive pas à me définir comme “féministe”, parce que je ne me sens pas représentée par les clichés du “féminisme”. Comme derrière tout label, celui-ci rassemble tout un tas de pensées et leurs directs opposées.


Miley Cyrus nue sur sa boule et léchant un marteau se dit féministe au même titre que Malala qui reçoit le prix Nobel de la Paix en 2014 et se bat pour l’éducation des filles au Pakistan. Un grand écart tout de même frappant…


Il est venu le temps du Post-féminisme !


Historiquement, c’est sûr que les “féministes” étaient principalement des femmes revendiquant des droits égaux à ceux des hommes. Avec le temps, les scissions se sont de plus en plus faites sentir.


Quand Simone de Beauvoir écrit “on ne naît pas femme, on le devient”, pour moi, elle a tout dit et sa suite logique finit le travail : “On ne naît pas homme, on fait de toi un homme !”.


Elle initie le concept de “genre” qui va au-delà de la simple différence sexuelle. Il existe des êtres humains de sexe masculin, d’autres de sexe féminin et parfois aussi les deux en même temps : les hermaphrodites.


C’est une réalité biologique qu’il serait difficile de nier. Mais c’est la “masculinité” et la “féminité” qui sont des constructions sociales qui évoluent au fil des âges, des cultures et des époques.


Donc en gros, le féminisme est né dans une société machiste, puis a grandit pour dépasser la dichotomie du sexe et se questionner sur la construction du genre qui en découle, pour finir par vouloir tout déconstruire avec le post-féminisme.


Plus de dichotomie féminine-masculine, plus de norme hétérosexuelle, plus de féminisme qui ne s’adresse qu’aux femmes, une remise en question de toutes les pseudo-normes qui régissent notre société.


Alors oui, on peut être féministe qu’on se couvre ou se découvre, qu’on reste dans sa cuisine ou qu’on en sorte, qu’on soit un homme ou une femme, l’essence même du féminisme est finalement simplement de remettre en question constamment les relations entre les deux sexes que ce soit au niveau du genre, de la sexualité, de la famille, du travail, etc.


Bref, je suis une féministe en attendant mieux.

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Waterloo, 1815. Après une bataille acharnée face à l'armée prussienne, la Garde Impériale de Napoléon finit par reculer. Au contact d'une telle cohésion chez l'adversaire, les soldats prennent peur et battent en retraite. Sur un font de détonations, hurlements et de mouvements de panique, résonne un roulement de tambours, signe de capitulation devant l'ennemi…


… Qui se tient tout juste devant elle. Une altérité qui effraie autant qu'elle attire. Un homme qui éveille en elle des palpitations qui lui étaient encore inconnues jusqu'à lors. De ses mains fortes, il la sert contre son torse pour calmer leurs cœurs qui battent la chamade…


…s'élevait au-delà du tumulte du champ de bataille. Le combat avait été long et pénible, mais face à l'évidence de la défaite, il n'y avait plus qu'à capituler…


…sans honte, ni crainte de ce qui se passerait après s'être livré entièrement l'un à l'autre. Une fusion qui leur paraissait évidente. Un battement en retraite devant ce lien qui se tissait malgré eux.


« Il y eut le tumulte et ses pulsations. Il y eut un parfum. Alors Chamade fut créée. »


Hommage à la nouvelle de Françoise Sagan, « La Chamade », Jean-Paul Guerlain signe, en 1969, un bouquet floral voluptueux et exotique en souvenir de l'instant où les amants jettent les armes et cèdent aux plaisirs de l'amour.


Une flèche en plein cœur que l'on retrouve sous les courbes du flacon.


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