Cairns: 5 - 23 septembre
Les paysages s’étendent à l’infini, les routes me semblent quasiment vides et les trottoirs le sont tout autant.
Je me trouve dans une version propre et relativement sûr de ma vision idéalisée des États-Unis.
On ne marche pas, on roule que ce soit avec son propre 4x4 ou avec les bus qui vous amènent même sur les parkings de tous les centres commerciaux de la région.
Au sein de la forêt tropicale, on trouve un grand nombre d’animaux sauvages : crocodiles, araignées, serpents et surtout des casoars - l’un des oiseaux le plus grands au monde et le plus dangereux d’après le Guinness des records.
Partout se trouvent des panneaux de signalisation mettant en garde de kangourous des arbres traversant la route ou des vaches attaquant les automobilistes.
Une nature brute et sans concession qui semble avoir déteint légèrement sur les caractères des habitants de ces terres.
Plusieurs défenseurs de la faune et la flore australienne ne sont pas peu fiers d’écraser des chats ou de tuer des grenouilles importées d’Amérique latine en les éclatant contre des rochers.
“I do it for Australia!”
D’après ma professeure d’anglais, une majorité de personnes dans la région de Cairns ont quittés l’école à 13-14 ans, se concentrant sur le travail plutôt que les études.
Autre fait marquant, la stigmatisation par la population “blanche” des aborigènes. D’après eux, ils ont des problèmes d’alcool, agressent les gens dans la rue, etc. Effectivement, ceux qu’on peut croiser à Cairns ne semblent pas être les plus aisés, mais l’intégration dans cette société qui s’avoue à tendance raciste ne semble pas non plus être des plus simples.
Encore une question du type de celle de l’oeuf et de la poule…
Qu’est-ce qui était là en premier: la marginalisation des aborigènes par les descendants des colons ou leur problèmes d’alcoolisme, de chômage, etc.?
-.-
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