Krabi, Ko Lanta, Ko Phi Phi et Phuket : 16 - 26 juillet
- Se faire balader d’île en île dans la magnifique région de Krabi pour profiter de plages paradisiaques, mais pleines de déchets pendant une petite demi-heure chacune. - check !
- Naviguer dans une coquille de noix au large de Ko Lanta sur une mer des plus agitées avec une famille hollandaise vomissant tripes et boyaux par-dessus bord (ou du moins ils ont essayé de viser correctement). - check !
- Passer 24h sur Ko Phi Phi à deux pas d’une plage (lieu de tournage du film du même nom) de rêve avec du sable blanc, une eau turquoise et tout, et tout, mais l’ensemble sous une pluie torrentielle - check !
- Être déposée à Phuket au milieu de nul part devant les portes closes d’un hostel qu’on a booké la veille sous cette éternelle pluie qui te coule le long de ton poncho impérméable jaune fluo. - check !
Voilà en résumé mes dix derniers jours, avec quelques bains de soleil et des tours en scooter en plus, mais pour ce qui est de mes sourires thaïs, je les résumerais ainsi :
- Le sourire franc des inconnus qui te montrent le chemin quand tu t’es perdue pour la 3ème fois d’affilée.
- Le sourire accueillant du personnel de quasiment tous les hôtels, les restaurants, les agences de voyages, etc. dans lesquelles j’ai été.
Mais aussi :
- Le sourire intéressé des créatures du quartier de Nana à Bangkok.
- Le sourire narquois des employés de la compagnie RS à la Full Moon Party qui font monter uniquement les personnes en queue de peloton en se remplissant les poches d’une belle somme au passage, alors que toi tu poireautes depuis des heures en tout début de file avec 3 personnes qui te séparent du retour à l’hotel.
- Le sourire gêné du chauffeur de taxi qui te demande un pourboire pour tout et n’importe quoi.
Un mois en Thaïlande, juste assez pour voir ses sites les plus touristiques, mais malheureusement pas assez pour gratter sa surface lisse, brillante et son sourire figé.
J’ai l’impression de n’avoir rien vu de la “vraie” culture thaï en suivant la route du Nord au Sud, très prisée par les touristes. J’ai surtout vu une Thaïlande qui se plie aux exigences d’un tourisme occidental de masse en s’oubliant quelque peu.
Bien sûr, elle a sa cuisine, sa boxe, ses massages et son rapport particulier à la question du genre, mais tous ces éléments sont extrêmement instrumentalisés par l’industrie du tourisme.
Ma chère Thaïlande, nous nous sommes croisées sans nous voir, sans apprendre à réellement nous connaître, mais on se voit toujours deux fois dans une vie et la prochaine fois, nous ne nous louperons pas!
Ceci dit, avec les dernières 48h de pluie que tu m’imposes, tu me mets légèrement à la porte. Enfin, je dis ça, je dis rien…
-.-
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