Bali : 23 - 31 août
Je me revois écrire un article sur sa carrière à l'école à l'époque où on écrivait encore à la plume, en attaché, sur des feuilles A3 et en collant des photos imprimées en noir et blanc qu'on avait piqués sur Google ou Yahoo (parce que n'oublions pas qu'il y'avait un “avant-monopole”) sans se soucier des droits d'auteur.
Elle a éveillée ma petite, mais non moins existente, fibre romantique dans “Coup de foudre à Notting Hill”, m'a inspiré dans “Erin Brokovich” et puis s'est rappelée à mon bon souvenir dans “Eat, pray, love” à Jakarta.
Ironie du sort, après avoir jouit de mes plus beaux orgasmes culinaires à Rome l'année passée, avoir pris des cours avec la coach de yoga du film pendant près d'un an, m'être surprise régulièrement à prier le bon Dieu de survivre au traffic infernal indien, avoir passée 20 heures dans un bateau au Laos avec deux jeunes femmes lisant ce même livre, me voilà, moi aussi, à Bali, dans une cour intérieure à l'architecture balinaise, les yeux rivés sur un vieillard lisant l'avenir dans les mains de deux touristes : Ketut Liyer.
Le film est omniprésent à Bali et particulièrement dans la région d'Ubud où une grande partie des scènes ont été tournées. Plus au sud, près d'Uluwatu, j'ai découvert la plage de Padang Padang, également présente dans le film.
Alors, certes, je n'ai pas trouvé les voies de la méditation en Inde, ni l'amour à Bali, mais les pays restent les mêmes, dans le même ordre et avec la même quête : faire connaissance avec soi-même.
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