Agonda : 29 avril - 4 mai
Notre barque tangue tranquillement au large de la plage. Elle vient d'être mise à la mer à bout de bras par un groupe de jeunes hommes volontaires. Mais le moteur peine à démarrer pendant que le soleil réchauffe notre peau de ses premiers rayons. D'ici, la côte ressemble à une jungle dense et sauvage.
Dans le sud de Goa, les paysages sont bruts et les animaux omniprésents. Les chiens, les cochons, les chats, les poules et les fourmis sont des animaux domestiques courants. Les crabes, les papillons et les oiseaux de toutes sortes enrichissent, eux, l'atmosphère d'une touche paradisiaque. Derrières nos huttes en palmier tressé qui font face à l'océan, les roussettes, communément appelées “renards-volants” nous régalent de leurs cris stridents tout au long de la journée, comme de la nuit.
Mais le vrai roi de cette jungle goasienne reste sans nul doute le bœuf et sa reine, la vache. Ils sont partout: sur la plage, dans les jardins et surtout sur les routes. Ils se baladent nonchalamment au milieu du traffic seul ou en troupeaux.
Il s'agit donc de les éviter au même titre que les voitures, les camions et les multiples autres scooteristes qui conduisent, comme nous, sans casque, car il n'est nécessaire que sur les “autoroutes” apparemment…
Le moteur gronde enfin et nous voilà parti pour une découverte de dauphins dans leur milieu naturel. Au bout de quelques minutes, nous en apercevons au loin, mais la sortie en mer prend vite fin à cause des caprices intermittents des moteurs.
De retour sur la terre ferme, la matinée continue au rythme tranquille du “farniente”. Après quelques coupures de courant (pendant lesquelles il vaut mieux ne pas se trouver à l'unique distributeur du village, car il est spécifié que la carte serait dans ce cas avalée et ne pourrait être restituée… “Désolé pour les dérangements occasionnés”…) et une recherche souvent vaine d'une malheureuse barre de Wifi, la journée se termine comme elle a commencée : avec une vue incroyable sur la plage.
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