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  • AutorenbildMyriam Blal

La vie au rythme du Mékong

Aktualisiert: 10. Dez. 2017

Can Tho et Chau Doc : 30 mai - 2 juin


Il est temps pour moi de quitter HCMC pour mon premier stop sur la route vers Phnom Penh : Can Tho.


Après avoir mené une analyse comparative dans plus ou moins tous les bureaux de voyage de la rue, j'ai mon billet pour 3h de bus climatisé !


Parce qu'il n'y a aucune raison de faire simple quand on peut faire compliqué, je suis récupérée par un taxi pour être amenée au mini-van dans lequel j'ai le droit à un siège sans espace pour les jambes, c'est donc assise en tailleur que j'arrive au bus, le vrai.


De cette première expérience en bus vietnamien, je retiendrai surtout un conducteur braillant dans le micro et des bruits de détonation du film que je n'arrive pas à suivre depuis ma 36ème rangée.


Can Tho, une petite ville de pêcheurs sur le delta du Mékong, principalement connue pour ses marchés flottants. Tout est exactement comme on peut se l'imaginer : des pagodes partout, des chapeaux coniques, des fruits, des légumes réunis sur les eaux du Mékong.


À part les rats des champs, les chiens et les serpents, que je me suis abstenue d'essayer, “les crevettes plongées dans un jus à la coriandre avec des morceaux de mangue bien fraîche” restera le plat dont mes papilles se souviennent encore et que je me languis de reproduire une fois de retour au bercail.


Une balade en bateau au crépuscule pour bien respecter le cliché et c'est parti pour un nouveau trajet en bus, direction Chau Doc.


J'ai le droit à une place dans la première rangée, me permettant d'avoir une vue parfaite sur le film d'action vietnamien que le conducteur avait décrété devoir nous faire découvrir. L'unique scène d'amour a bien entendu été passée en version accélérée pour finalement remplacer le programme par des clips kitchismes.


Quelques courses poursuites entre conducteurs de bus “just for fun” sous la pluie et me voici arrivée à Chau Doc qui n'a pour intérêt que le fait d'être un bon point de départ pour le bateau vers Phnom Penh.

Le lendemain, c'est une version très épurée d'un tuk-tuk à vélo (comprenez une planche en bois fixée sur deux roues) qui me mène vers ce fameux bateau qui va me faire passer la frontière.


Je me croyais déjà partie pour 5h de bateau, mais que nenni. Arrivés à un poste frontière flottant des plus rustiques, tout le monde descend ! Privés de passeport pendant presque 2h, une dame d'un certain âge est chargée d'amener nos bagages à la frontière terrestre et après un tampon, nous voilà chargés à 20 dans un mini mini-bus et c'est parti pour 3h de route bosselée!


Bienvenus au Cambodge…

-.-

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