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  • AutorenbildMyriam Blal

HCMC, une destination qui se mérite !

Aktualisiert: 10. Dez. 2017

Ho Chi Minh City : 27 - 30 mai

6h de vol, 10h de transit, 2h de décalage horaire et des échanges de mails paniqués avec l’office des visas vietnamienne, et me voilà enfin en Asie du sud-est !


Des trottoirs avec de la place, des espaces verts, des fitness en plein air, bon, un traffic de scooters empêchant presque de traverser la route, mais dans l’ensemble c’est une ville reposante en comparaison à l’Inde.





J’apprécie les petites choses, comme un taxi utilisant d’office son taximètre ou des promenades solitaires sans interpellation toutes les deux minutes.


Mais en arrivant au musé de la guerre, je suis confrontée à une réalité pas si lointaine qui me glace le sang.


Des avions de chasses alignés, des équipements de soldats et des photos, surtout des photos! Des murs entiers tapissés d’images de tirs, de torture, de soldats et de victimes. Des sordides images d’avant-après qui me font réfléchir à la condition de photographe de guerre.


Ces témoins oculaires aux pieds et poings liés qui voient l’horreur de la guerre se dérouler devant leur appareil et qui ont pour seul pouvoir d’appuyer sur le déclencheur et d’immortaliser ce qu’ils ont vu.


“Des soldats américains s’apprêtaient à exécuter ce groupe de personnes. Je leur ai demandé d’attendre et j’ai pris ce cliché. En partant, j’ai entendu des détonations et du coin de l’oeil, j’ai vu volés des lambeaux humains, mais je me suis éloigné sans me retourner.”


Je frissonne à la lecture de cette légende et ça ne vient pas de la climatisation probablement réglée sur “polaire”, mais bien de ces récits que je lis et ces images qui défilent devant mes yeux. Des hommes, des femmes et surtout des enfants marqués physiquement et psychiquement par cette guerre et ce sur plusieurs générations.


En sortant du musée, je croise une vieille femme sur un banc qui me raconte ses peines et ses malheurs des vingt dernières années.


Elle a besoin de parler et j’ai besoin d’écouter.


Une journée marquée par le poids du souvenir, je suppose…

-.-

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